P.A.T.
Etre la premier à trouver la cache! Vous connaissez ou souhaitez connaître ce petit pincement à son approche en vous demandant si vous serez bien PAT (ou FTF si vous êtes anglophone). Il y a aujourd’hui (22/03/2014) un peu moins de 400 caches qui n’ont pas encore été trouvée. Regardez la carte.
Tentez votre chance
Elle est très importante dans le Golf : Ce terme, que les golfeurs connaissent bien, recouvre, en fait la manière de se conduire sur un parcours de golf.
L’étiquette s’impose à tous, d’autant que le manquement à ses règles n’entraîne généralement pas de point de pénalité (sauf en cas de répétition de fautes). C’est le savoir-vivre du joueur de golf. Le golf n’est certainement pas la seule discipline sportive où des pratiques incluant le respect de l’autre, des installations, de l’esprit du jeu, viennent compléter les points de règlement purs.
On définirait l’étiquette comme le respect d’une certaine ethique sportive, du fair play.
Le fair-play signifie bien plus que le simple respect des règles. Il couvre les notions d’amitié, de respect de l’autre et d’esprit sportif. L’éthique sportive est définie comme une façon de penser et pas seulement comme un comportement à adopter. Le concept concerne l’élimination de la tricherie, de l’art de ruser tout en respectant les règles.
Comment le transposer dans le géocaching. A sa manière TOF geocaching en a parlé dans son blog avec ses bonnes résolutions de 2014
Ses bonnes résolutions rejoignent tout à fait les recommandations de groundspeak
Nous même avec la participation de certains membres du Forum France Géocaching avons donné certains conseils à télécharger ici
Mais en fait, tout ceci n’est-il pas juste une question de bon sens, de respect de l’autre, de politesse, de savoir vivre . Appelez cela comme vous le voulez mais que vous soyez débutant ou joueur confirmé vous savez ce qu’il faut faire pour être « friendly » alors pourquoi ne pas le faire ?
Après le Trophée du e-tourisme reçu pour sa stratégie numérique aux Rencontres Nationales du e-tourisme institutionnel en 2011, le CDT est monté sur la 2è marche du podium pour son développement du geocaching en Haute Bretagne.
Cette distinction lui a été remise lors du forum des « Interconnectés » (2 et 3 décembre 2013) organisé à Lyon par le Réseau des territoires innovants. Elle récompense les acteurs publics qui innovent et favorisent la diffusion des usages des nouvelles technologies sur leur territoire !
Pour en savoir plus sur le geocaching, chasse aux trésors des temps modernes, rendez-vous sur www.tresorsdehautebretagne.fr.
Déjà plus de 4 000 joueurs depuis son lancement !
Avec 69 trésors mis en place depuis 2009, le CDT mise sur ce jeu pour animer le territoire en partenariat avec les Offices de Tourisme et les Gîtes de France de Haute Bretagne. C’est aussi un moyen pour le Comité Départemental du Tourisme de mieux répartir les flux touristiques.
De nouveaux projets seront lancés par le CDT dès 2014 pour assurer une pérennité du dispositif et générer davantage de retombées économiques pour les professionnels du tourisme locaux.
Quelques éléments clés sur le geocaching en Ille-et-Vilaine :
- 69 trésors, autant d’énigmes à résoudre et de balades à faire sur l’ensemble du département,
- une flotte de 30 GPS à disposition des visiteurs dans les Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiative partenaires en Ille-et-Vilaine,
- un site web dédié www.tresorsdehautebretagne.fr.
Vous souhaitez devenir ambassadeur du geocaching ? Vous souhaitez créer une cache ou un événement autour du geocaching ?
Votre contact :
Marina Maret
02 99 78 20 93
C’est en lisant un post de indiana jack sur le forum de geocaching.be que l’idée d’écrire cet article m’est venue. En effet tout geocacheur doit passer par la case log, c’est le principe même de notre passion. Il y a 2 grands types de log, celui dans le logbook de la cache trouvée et le log sur le site geocaching.com
Mais il existe une question existentielle : « prenez-vous conscience de l’importance d’un log ? »
C’est de cela dont je veux vous parler aujourd’hui, en quelque sorte en faisant mon mea culpa car je n’avais moi-même pas pris conscience de l’importance de mon geste.
Que se cache-t-il derrière un log en réalité ? Une cache allez-vous me dire, et je vous répondrai : « Exactement ! ». Mais encore ? Et oui, ce n’est pas tout ! Il y a également le cacheur ! Celui qui a mis du temps et de l’amour pour préparer sa cache. Il faut se rendre compte de ce qu’il y a là derrière. En tant que débutant (comme moi), c’est difficile à imaginer.
Maintenant qu’avec McGilis, nous préparons nos propres caches, je me rends compte de la tâche que cela représente. Pour faire bref je vais prendre l’exemple d’une multi, il y a du repérage sur carte, un premier tour de circuit pour se faire une idée de l’intérêt du site, puis toute la réflexion qui suis. Imaginer la manière dont la cache va être agencée, créer des indices, réfléchir au genre de cache qui sera installée, tracer les waypoints de manière logique, préparer le matériel, etc. etc.
Bref beaucoup de travail et il en va de même pour tous les types de caches. Alors pendant cette période, on en vient à se dire : « j’espère que ça plaira aux geocacheurs qui trouveront ma cache ».
C’est là l’importance du log, savoir ce que vous avez ressenti pour trouver cette cache, vos anecdotes, vos photos souvenirs, vos critiques constructives, la touche d’humour… Pour le cacheur c’est d’une importance capitale pour maintenir sa motivation car son premier objectif est de procurer du plaisir aux geocacheurs. Un simple MPLC (TFTC), c’est sympa, c’est poli, mais c’est froid. Le cacheur ne sait pas au final si cela vous a plu, c’est dommage.
Pourquoi un mea-culpa ? Parce qu’il y a quelques jours, avec McGilis, nous nous sommes lancé le défi de trouver 24 caches en 24h (Défi réussi). Mais quand je suis rentré, je trouvais fastidieux de loguer ces 24 caches, j’ai donc fait du copié/collé. Maintenant je le regrette et m’en excuse auprès des cacheurs… Promis je ne le ferai plus !
En espérant vous avoir fait comprendre l’importance d’un log.
Cordialement, Darkange.
source : http://teamsas.be/teamsasbe/articles/geo-news/loguer-une-cache-un-geste-pas-si-anodin
Enfin un géocacheur du mois Français ?
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Quelques joggeurs passent, le regard suspicieux. Le gps indique des coordonnées situées sous le pont qui mène au centre aquatique du lac. Après 30 minutes de recherches infructueuses, quelques dizaines de retraités croisés et une vingtaine de coureurs, le Graal apparaît. La géocache ressemble à une petite boîte de médicaments. Fermée hermétiquement, elle est recouverte d’un autocollant camouflage, pour la cacher aux yeux indiscrets. À l’intérieur, un petit bout de papier avec des dizaines et des dizaines de pseudonymes. Ces noms correspondent aux géocacheurs qui ont trouvé cette géocache. Créé au début des années 2000, le géocaching est un jeu qui commence sur internet et se poursuit dans la vie réelle.
Le site geocaching.com référence toutes les caches, placées par les joueurs eux-mêmes. En forêt, derrière un panneau de signalisation, sous une fausse pierre ou dans un tronc d’arbre : ces boîtes aux trésors peuvent être minuscules ou ressembler à de grands coffres. Si les plus petites ne renferment que le log book obligatoire, ce petit registre de papier où il faut inscrire son nom, les plus importantes recèlent des petits trésors que les géocacheurs laissent une fois la cache trouvée. Si le géocaching réunit plus de six millions d’adeptes sur la planète, en Indre-et-Loire, environ 120 personnes jouent activement. Plus de 1 072 caches se trouvent dans le département, dont 126 à Tours, ce qui en fait la 13e ville de France la plus géocaching friendly. En entrant dans le monde du géocaching, il faut s’habituer aux termes inhérents à la pratique du jeu. Quand un géocacheur parle des Moldus (mot emprunté à Harry Potter) sur un forum, c’est pour désigner ceux qui ne connaissent pas cette pratique. Les passionnés sont d’ailleurs sur leurs gardes au moment de la trouvaille, si elle tombe entre de mauvaises mains, la géocache disparaît et son créateur doit tout refaire.
Rando, gps, caches
Jouer au géocaching, c’est entrer dans un monde parallèle où chaque coin de la ville peut être une géocache potentielle. Après cette première trouvaille en bord du Cher, rendez-vous rue Nationale avec Stéphane Barreau, un des adeptes tourangeaux. Ce formateur multimédia a organisé une séance de géocaching à la Webschool de Tours, en juin dernier. Il est tombé dans la marmite de ce jeu après avoir acheté un gps. Cet outil démocratisé au début des années 2000 (voir encadré ci-dessus), c’est la base du géocaching. Sans gps, pas de jeu. Stéphane Barreau raconte : « Je faisais pas mal de randonnées mais je ne me servais que très peu de mon nouveau gps finalement. En regardant sur le web ce que je pouvais faire d’autre, je suis tombé sur le géocaching. On essaye une fois, on trouve sa première géocache et on se prend très vite au jeu. Surtout avec des enfants, aller trouver une cache en forêt, c’est le bon prétexte pour se balader. Aujourd’hui, la pratique est en plein développement grâce aux smartphones et les applis de géocaching. » Téléphone en main, il joint les actes à la parole : « Vous voyez sur la carte, là, il y a une multicache qui commence à la fontaine des amoureux, à une centaine de mètres. » Une multicache ? « Il existe des géocaches simples, mais là, il faut répondre à des énigmes qui mènent, au bout d’un moment, aux bonnes coordonnées gps. »
C’est parti pour 15 minutes de questions sur la belle place située entre la rue Nationale et la rue Jules-Favre. Combien de fenêtres sur la façade Renaissance ? Et l’artiste qui a créé les coussins devant la fontaine ? À chaque fois, la réponse donne une partie des coordonnées gps mystère pour trouver la multicache. Pour ne pas divulguer la réponse (on dit spoiler en bon géocacheur), le périple s’arrête ici. Enfin, pas vraiment, puisque Stéphane Barreau a rendez-vous à un « event » (événement en anglais, hein ?). Si le géocaching est un jeu solitaire, le but premier c’est quand même de trouver un maximum de caches ou d’en fabriquer le plus possible, ses adeptes se réunissent régulièrement dans le monde entier.
Salut Stephbar92
À côté de la station de tramway Nationale, une vingtaine de géocacheurs discutent. « Salut, moi c’est Stephbar92 ! » « Bonjour, Fab_seeker, je suis le créateur de l’event. » « Ah tiens, salut Le Troyen ! » Vous l’avez compris, tout le monde s’appelle par son pseudo de jeu. Un peu bizarre au début. Mais c’est plus pratique que de chercher le prénom de l’autre en plus du pseudonyme. Une fois la troupe réunie, direction le pub de la rue Colbert. Ça parle aventures et statistiques de jeu. Il y a de tous les âges, presque autant d’hommes que de femmes, une photographe, des retraités, un dessinateur industriel. Le but de la soirée, c’est de célébrer l’arrivée du géocaching dans l’espace. Sans blague : l’astronaute Rick Mastracchio a décidé d’amener avec lui un Travel Bug dans la Station spatiale internationale. Le but, c’est de lui faire parcourir 16 fois le tour de la terre.
Travel… quoi ? Encore un peu de jargon : le TB (l’abréviation utilisée par les joueurs), c’est un petit objet (en métal ou en tissu) sur lequel est écrit un numéro qui permet de le géolocaliser. Le géocacheur lui donne une mission juste pour le fun : arriver au Japon ou parcourir 16 fois le tour de la planète par exemple. Le joueur dépose le TB dans une géocache et ce sont les autres qui s’occupent de le faire voyager et d’indiquer où il se trouve.
L’autre but de cet « event » tourangeau, c’est de créer une petite course entre géocacheur : le travel bug qui parcourra l’équivalent de trois tours de la terre aura gagné. Les Moldus trouveraient cette réunion un peu étrange, de l’intérieur, tout fait sens quand le vocabulaire est intégré. Paradoxalement, les géocacheurs se dissimulent pour assouvir leur passion mais accueillent les nouveaux à bras ouverts.