Geocaching.com et Project GC

Un nouveau script greasemonkey (à utiliser avec Firefox ou Chrome) qui donne des info ProjectGc sur la page de la cache geocaching.com

Vous pouvez l’installer en cliquant ici

 

Partie de cache-cache

Cricket Cache | Chiara Morellato


Le Geocaching est une activité née en Amérique il y a quinze ans, mais encore peu connue en Italie. Dans sa forme la plus simple, ce jeu consiste à cacher une boîte, appelé « cache » qui doit être – évidemment – découvert par les autres utilisateurs. Une fois que le geocacheur a trouvé la boîte, il signe le logbook placé à l’intérieur et remet le tout tel qu’il l’a trouvé afin que celle-ci puisse être repérée par d’autres joueurs. Pour commencer l’aventure, il suffit de se rendre sur le site, de créer gratuitement un compte, de télécharger l’application, de se connecter et d’activer le GPS. Ensuite, il n’y a plus qu’à sortir de chez soi.    Les trésors sont souvent de petites boîtes, mais l’on peut parfois trouver des poupées ou des objets bizarres en forme d’insecte ou de pierre, et rien n’interdit d’en inventer d’autres. L’on peut aussi y trouver des appareils photo jetables pour prendre une photo-souvenir, des rendez-vous entre touristes ou des enveloppes à emporter et déposer à d’autres endroits comme s’il s’agissait d’un relais entre voyageurs. Bien que l’on dispose des coordonnées de l’emplacement, il n’est pas si simple de trouver la cache en raison de l’imprécision des GPS, la marge d’erreur variant de 2 à 15 mètres. Quant aux boîtes, elles sont sagement bien cachées afin de résister aux intempéries.

De l’origine du Geocaching

En 2000, le gouvernement des États-Unis a retiré le signal qui affectait la précision des coordonnées géographiques des GPS civils. Un passionné d’informatique et de technologie originaire de l’Oregon, Davis Ulmer, a alors décidé de tirer profit des services de localisation en cachant un objet dans les bois et en mettant au défi les utilisateurs de le retrouver. C’est le début du geocaching. Quatre mois plus tard, le 2 septembre 2000, l’Américain Jeremy Irish lance le site geocaching.com afin d’étendre aux utilisateurs du réseau le loisir de l’exploration et de la découverte d’objets cachés. Lors de l’inauguration du site, il existait 75 caches. Elles sont aujourd’hui au nombre de 2,5 millions réparties dans 184 pays.

Gardiens d’histoires

Les êtres humains ont tendance à effectuer les mêmes trajets. Chaque jour, nous parcourons les mêmes rues pour nous rendre au bar, au travail, à la gym, ou à un dîner avec des amis et il est très rare que nous changions d’itinéraire. C’est une question d’habitude. Mais ce ne sont pas seulement nos jambes qui s’habituent, ce sont aussi et surtout nos yeux. Peu nombreux sont ceux qui sauraient dire la couleur de l’établissement où ils prennent quotidiennement leur petit-déjeuner ou la forme des arbres dans la cour intérieur de leur immeuble. L’explication est simple : nous nous habituons à ce qui nous entoure, autrement dit l’œil identifie rapidement le paysage mais n’est pas aussi habile lorsqu’il s’agit de porter une attention aux détails.

 L’application qui vous accompagne dans votre chasse au trésor. |

La première fois que j’ai organisé une chasse pout trouver les caches les plus proches de chez moi, j’ai été étonnée d’en découvrir à six ou sept endroits auxquels je n’avais jamais vraiment fait attention. Parmi eux, la Chaise du diable, place Elio Callistio à Rome, une architecture funèbre datant de l’Antiquité, dont je ne savais rien mais devant laquelle je passais tous les jours pour chercher un stationnement. J’ai également mis les pieds dans une petite église que je voyais tous les matins depuis le bus. J’ai découvert des jardins fleuris cachés derrière les voies de chemin de fer et je me suis arrêtée pour discuter avec un artisan qui travaille sur la digue du fleuve qui passe à côté de la maison de mes parents.

À chaque lieu, une histoire. Comme celle de Gaetano Farfalloni : « Un homme grand à la corpulence massive, parlant peu et agissant vite. Personne ne savait quel métier il avait exercé au cours de sa vie, il avait les mains d’un mineur et le langage d’un poète. Un jour, il décida de partir et, lors de son départ, il déclara qu’il avait besoin de changer d’air. Personne ne le revit pendant douze ans, jusqu’à ce qu’il réapparaisse un jour avec un petit arbre et qu’il dise que c’est tout ce qui lui restait mais qu’il était content. Je l’ai planté il y a des années et, aujourd’hui encore, il est possible de le voir au centre d’une très belle place à Rome. » Telle est la description d’une geocache.

« Il existe une devise au sein de la communauté des geocacheurs dont la véracité s’est confirmée plusieurs fois, raconte Eric Schudiske, responsable des médias sociaux à Geocaching, selon laquelle toute personne qui se laisse prendre par ce jeu est une personne bien vivante. Le Geocaching donne une raison valable d’explorer le monde qui nous entoure. Quelque chose dans notre ADN nous pousse à vouloir savoir ce qui se trouve derrière un coin ou au-delà d’une colline. Chaque cache offre une histoire, un lieu, une position. » Un autre aspect très amusant du Geocaching est lié aux mésaventures rencontrées lors des chasses : celle d’un geocacheur qui a failli se faire arrêter car il avait mal lu les coordonnées GPS et avait pénétré dans une propriété privée, celle d’un autre qui s’est perdu dans les montagnes au point de se retrouver dans les journaux locaux, ou encore celle de celui qui s’est fait une peur bleue.


 


« Chaque cache offre une histoire, un lieu, une position. »



« Le moment le plus étrange a été de me retrouver dans un bois en pleine nuit à la recherche d’une cache qui portait le nom de “quelqu’un vous observe”. Si le nom était assez inquiétant, le lieu et l’heure n’arrangeaient rien. Au final, le trésor était la tête d’un mannequin qui pendait de la branche d’un arbre et, en la voyant de loin, j’ai été terrorisé. Je ne l’oublierai jamais », se souvient Eric Schudiske. Enfin, l’on peut aussi entendre l’histoire de celui qui a remplacé une cache par un engin explosif. Une histoire vraie qui s’est déroulée il y a quelques mois à Padoue, sur la place des Seigneurs, et qui a conduit à l’évacuation des touristes et à l’intervention des démineurs.

Qui joue le plus ?

Le Geocaching est joué aussi bien aux États-Unis qu’en Europe. Si la première cache européenne a été posée en Irlande, l’Allemagne est le pays qui a développé une véritable philosophie en la matière. Les geocacheurs allemands sont très nombreux et ont le taux de participation le plus élevé d’Europe. Sur un total de près d’un million de caches dissimulées dans toute l’Europe, l’Allemagne en compte plus de 330 000. En Italie, où la première geocache remonte au 27 mars 2001, l’on en compte 14 500 pour 100 000 joueurs.

Et pour jouer, il faut avoir l’équipement approprié : des gants de jardinier, une pince, une lampe torche, une carte, un crayon, ainsi que des chaussures et des vêtements adaptés.


Chiara Morellato

Auteur


Vincente Morlet

traducteur






On arrête de tergiverser… un cul de jala dans la descente (c’était prévu !), une photo sur la plage pour la earth… et ou on va ??? L’objectif, »il » est là ! fier, majestueux, digne tel un paquebot fendant la mer… Ne m’appelez plus jamais FRANCE !

Depuiis que j’ai attaqué le jeu, il est dans ma tête, tout le début de la rando est conditionné sur lui, le Vaisseau de Pierre, … « heuuuu, ca monte dur ? « ……. »heu si on perd la corde, on y va pas ? »….. etc … j’aurai tout tenté… chute chez les Walkiries vendredi, un coup de couteau malheureux dans le doigt dimanche (LERARD : « il t en reste neuf ! » ) : maintenant j’y suis. Je laisse mes boules sur la plage et timidement nous attaquons la montée, je suis déjà en 3eme position… c’est qu’ils gambades mes potes de cordé !

Apres, un passage « tendu » où Christophe me dira : « d’ici, ça fait pas peur… » (quel humour ce pimento !), nous arrivons a la 1ere difficulté ! une « vire »….. QUEZAKO ??? ho, bordel, faut passer là ? attaché comme un sauciflard avec le casque de l’ONU sur le teston… je commence déjà a avoir un remord fou. En tout bien tout honneur, je laisse jala passer en 1er (bénéfice l’age…… les plus jeunes d’abords !), mais il en mène pas large (oui oui, je l’ai vu…), et je recommence a harcelé mon LEZARD… heeu par rapport à l’œil de verre ? par rapport à …… je vois qu’il en peu plus, mais le Lézard est patient ! On y va après les dernières recommandations de notre « mentor »…. OUF, c est bon ! j ai vaincu le Vaisseau….. MON ZOB ! Now, ladies and gentlemen : The Rappel !

Je veux pas, j’appelle ma femme, je lui dis que je l’aime….. je serai le 1er a y passer. attaché, à flanc de falaise j’écoute (et je sais déjà que j’irai pas en bas….. je rentre !). Christophe assis a 5 mètres (il sait qu il passerai en 3eme) me rassure : « Didier, on a tout notre temps, respire…) mais lui aussi est blanc comme un linge, j’ai l’impression qu’il m annonce une tumeur ! L’endroit est magnifique, mais je ne peux regarder autre chose que la corde… quand on dit que la vie tiens à un fils… c’est vrai ! apres au moins 5 minutes, où je supplie en m’excusant de me laissé renter… Ber, a une phrase qui restera graver à vie dans ma mémoire : « c’est pas grave, si t’y vas pas on rentre tous les 3… ». Comment je peux laisser les camarades,,, 4 heures de marche, le but suprême est là ! je récupère mes boules, laissées sur la plage, je vous rappelle, et me voilà partie ! QUEL PIED ! TAINPU que c’est bon…… Merci les amis de m’avoir « poussé », le panard quand t’es en bas…….

On prendra des photos, avec le LÉZARD jobard à l’envers sur l’arbre, lézard au bord de la falaise, lézard fait du ski (non, je déconne !)… Christophe, ON l a FAIT ! Le deuxième rappel, sera une formalité pour nous…

C’est pas vrai, j’ai encore plus eu peur, la paroi est esquintée, c’est l’enfer !!!!!!! N’y aller pas… J’ai tellement crié « arrête ! « ….. « ralenti »….. que quand je retournerai le lendemain faire la cache de notre ami LOTHELI à Port Miou (magnifique, d’ailleurs), l’écho raisonnait encore…

Pour finir, merci à tous ! Mloup, mon lézard, mon jala, ma mère, mon père, la femme (qui me supporte!!), le poulpe, etc….. et au fait ! si je fume plus depuis 12 jours c’est pour vivre des moments comme ça !

Jacques est géocacheur. Lorsqu’il s’ennuie les samedis après-midi, il aime partir à la recherche de « caches », ces petits contenants dissimulés par tout un chacun, par-ci par-là, à Angers et ailleurs. Une sorte de chasse au trésor. C’est en janvier 2015 qu’il égare, en fouillant dans un buisson, son alliance un peu trop grande pour son doigt, 38 ans après son mariage avec Martine. Fin du premier acte.

Géocacheur lui aussi, Laurent farfouille aux alentours de l’école Agrocampus à Angers, le 28 mars dernier. Dans sa recherche, il découvre, ô surprise, l’alliance de Jacques qui mentionne les prénoms des époux et la date de leur mariage. Il se lance alors un défi : retrouver le propriétaire avant le 40e anniversaire de leur mariage.

Plus de 130 000 partages sur Facebook

Quelques jours plus tard, il poste une photo sur le réseau social Facebook.

L'avis de recherché publié par Laurent sur Facebook.
L’avis de recherché publié par Laurent sur Facebook.

La machine Internet s’enclenche et, en moins d’une semaine, plus de 130 000 personnes partagent son avis de recherche.

Et tentent d’élucider de quelle manière Jacques a pu égarer cet anneau…

Chacun a laissé parler son imagination…

Chacun a laissé parler son imagination...

Grâce à Facebook, et à la complicité de sa fille, Jacques a retrouvé sa bague en moins d’une semaine.

Dimanche 12 avril, vers 18 heures, coup de sonnette à son domicile angevin : Laurent apparaît à son portail, à Angers, le précieux anneau d’or dans la main. Fin de l’histoire. Merci Laurent. Et merci Facebook.

Une histoire émouvante à lire dans Ouest-France du mardi 14 avril.