De la curiosité, un GPS et une bonne paire de chaussures. Tels sont les ingrédients pour se lancer dans l’aventure géocaching.

Créé au début des années 2000, l’activité a mis une dizaine d’années à s’implanter et trouver des adeptes dans la région de Moulins. Pascal et Patricia Bilybonneau (« pat & pas » sur le site www.geocaching.com) ont découvert le géocaching il y a un peu plus d’un an : « C’était le 4 août 2013, exactement, précise Pascal. Avec ma femme, on cherchait une occupation, une motivation supplémentaire pour aller marcher. Elle avait entendu parler d’une chasse au trésor dans le coin, et après une recherche sur Internet nous avons découvert le géocaching. Depuis, on allie marche et découverte ! »


Armés de leur smartphone, sur lequel ils ont installé l’application Geocaching, ils commencent leurs recherches près du pont Régemortes, avant de se prendre au jeu. « C’est comme un virus, au bout d’un moment on ne peut plus s’arrêter ! Et on a découvert des trucs incroyables que l’on ne pensait pas voir dans le coin » poursuit Pascal. Routier de profession, il en profite pour découvrir le maximum de caches. « On ne trouve pas toujours, mais ce n’est jamais frustrant. L’important c’est d’essayer, on ne se déplace jamais pour rien. »

Une bonne vingtaine de caches autour de Moulins

Autour de Moulins, deux douzaines de caches s’offrent aux géocacheurs. La plupart se trouvent à Montilly, où l’association Montilly Patrimoine en a disposé pas moins de 14. Dans la ville même de Moulins, c’est l’office de tourisme qui, depuis 2011, place des géocaches un peu partout. Mais ces dernières devant être à au moins 140 mètres les unes des autres à vol d’oiseau, cela réduit le nombre de caches possibles.

Si les caches moulinoises sont régulièrement visitées, très peu de Moulinois en revanche se prennent au jeu au point d’en proposer de nouvelles. À part peut-être Pascal Bilybonneau, qui cette année a décidé de créer un parcours comportant une douzaine de caches, qui viendront compléter celles qu’il a déjà posées.

Alors, prêts ? À vos GPS !

 

Directeur de l’office
de tourisme de Moulins

D’où est venue l’idée
du géocaching à Moulins ?

Un de mes collègues à Troyes m’en avait parlé. Et dans la région, l’association Montilly Patrimoine est très active à ce sujet. C’est ce qui nous a motivé à nous lancer.

Quel est l’intérêt ?

Avec ce dispositif, les touristes ou même les Moulinois sont amenés à découvrir les lieux touristiques de Moulins mais surtout des endroits où ils n’iraient pas d’eux-mêmes, comme le quartier des Mariniers ou encore la gare.

Est-ce que ça marche ?

Oui ! Il y a une communauté mondiale de joueurs, et nos caches sont visitées assez régulièrement. Et certaines
ne sont pas faciles à trouver.

Et dans le futur ?

Notre but est d’étendre
le principe à toute la communauté d’agglomération, mais pour ça il faut trouver des correspondants dans chaque ville et cela prend du temps.

Plusieurs millions de personnes à travers le monde pratiquent le géocaching, une activité qui a vu le jour au début des années 2000.
Le principe est simple : une personne place une cache, le plus souvent une boîte dans laquelle il place un objet et un logbook, rouleau de papier dans lequel les gens qui trouvent la cache marquent leur nom et la date de leur découverte. L’objet placé dans la cache peut être échangé et déplacé dans une autre, et ainsi voyager autour du monde.
A Moulins, les caches sont trop petites pour contenir des objets et ne renferment que des logbooks. Leur petite taille peut d’ailleurs les rendre difficile à trouver ! Toutes les caches à travers le monde sont répertoriées sur un unique site Internet : www.geocaching.com. Sur leur ordinateur ou leur smartphone, les géocacheurs trouvent des indices et la localisation GPS des caches. Après, il ne reste plus qu’à partir à l’aventure ! Manucactus, géocacheur depuis 2009, conseille d’ailleurs de se munir d’un véritable GPS plutôt que d’un simple smartphone : « Le smartphone peut faire l’affaire dans un premier temps mais dès que l’on a plus de 3G, c’est terminé. Et puis en montagne, avec le GPS, on dispose de plus d’informations comme la topographie, les cours d’eau, et cela peut être très pratique pour trouver les caches. »

Et pour éviter de dépasser son forfait si l’on est à l’étranger, également.

Source : www.lamontagne.fr  –Marien Regnault