Géocaching géant en Champagne-Ardenne

Un GPS, de bonnes chaussures, un esprit affûté : vous voilà prêt pour le « méga-event » de géocaching organisé les 3 et 4 novembre 2012 à Châlons-en-Champagne. Un week-end pour partir à la recherche des 200 nouvelles géocaches dissumulées dans les environs.

A mi-chemin entre une chasse au trésor, une course d’orientation et une simple promenade, nous on adore le géocaching. Si la discipline vous tente, rendez-vous à Châlons-en-Champagne les 3 et 4 novembre 2012 pour participer à une chasse aux caches géante.

Durant deux jours, les 550 géocacheurs attendus vont devoir trouver le maximum de caches possibles. La tâche s’annonce mouvementée puisque la région abrite 700 géocaches. Et que les habitués n’aillent pas croire que c’est gagné d’avance : 200 nouvelles caches attendent les initiés lors de cet événement.

Si vous mettez la main sur le fameux trésor, n’oubliez pas la règle d’or du géocaching : tout objet pris dans la géocache doit être remplacé par un objet de valeur similaire. Mais la vraie récompense, c’est surtout les villages, paysages et panoramas découverts au fil du week-end !

Anyresa mag

 

Pour un meilleur Geocaching en 3 étapes :

Augmenter le plaisir de faire du Geocaching en 3 étapes et en prenant quelques instants pour apprendre. L’idée est simple: trouver la cache, l’enregistrer, et la replacer pour aller chercher la prochaine. Ensuite, répétez l’aventure encore et encore pour découvrir le monde autour de vous. Quelques-uns des points les plus pointus de géocaching prendraient un peu plus de temps à apréhender. Voici cependant quelques astuces pour maximiser le plaisir du géocaching pour vous-même et les autres géocacheurs.

1) Replacez la boite où vous l’avez trouvé.
Résistez à la tentation d’être «un meilleur cacheur » en déplaçant la géocache dans  un nouvel emplacement plus difficile. Le hint et la description sur la page du cache ne sera plus exacte. Les autres géocacheurs pourraient ne plus trouver la cache et elle pourrait être archivés.

2) Si vous prenez un TB ou un géocoin, faite-le voyager. Ils sont lancées par d’autres géocacheurs avec une mission. Les traçables doivent être déplacé de cache en cache. Ils ne doivent jamais être conservés. Si vous trouvez un TB, essayez de le déplacer vers la géocache suivante le plus rapidement possible. Si vous êtes incapable de le faire avant quelques semaines, laisser-le car un autre géocacheur le fera.

3) Faîte le même log que celui que vous aimeriez lire sur une de vos caches.
Partagez votre plaisir avec les autres en écrivant votre log. Décrivez leur autres les conditions d’accès à la cache et les lieux remarquables que vous avez pu voir en vous y rendant. N’oubliez pas de remercier le propriétaire de la cache pour l’avoir placée.

 

 

Tout d’abord, pouvez-vous nous dire qui vous êtes ?

Mon nom est Magnus Månsson, né en 1979 à Malmö dans le sud de la Suède mais actuellement je vis 500km plus au nord.
Je suis géocacheur depuis 2010. C’était un de mes collègues qui m’a initié à cette activité étrange. Fait amusant, il a quitté ensuite cette entreprise et un an plus tard je l’ai quitté également en suivant ses traces.t Nous nous sommes alors retrouvés collègues de nouveau.

Je travaille comme administrateur système, principalement avec Linux et , pour le moment, plus particulièrement sur l’hébergement de sites internet.

Comment et pourquoi avez-vous crée Project-Gc ?

L’idée derrière Project-GC a commencé lors de mon premier été en tant que géocacheur, deux mois seulement après avoir débuté, je n’avais à l’époque trouvé probablement que 100 caches. L’idée ne ressemblait pas vraiment à ce qu’est aujourd’hui Project-GC mais c’était plutôt le point de départ.
J’ai toujours été intéressé par les statistiques et fait pas mal de recherches sur les différents sites web et les façons de collecter des statistiques. Le résultat était plutôt décevant. Beaucoup de sites nécessitaient une inscription, signifiant qu’ils étaient loin d’être complet et plutôt optimiste car beaucoup de monde n’était pas compté.

Cet été là, mon collègue et moi étions entre deux projets et je n’avais pas grand-chose à faire. On a commencé à discuter et construit notre équivalent de findstatgen (gsak macro), un peu inspiré par mygeocachingprofile.com. Nous n’avons jamais vraiment fini, mais c’était le code de base qui pourrait un jour grandir pour donner quelque chose d’autre.

Ce qui a vraiment lancé le projet était autre chose. Dans la région où je vivais il était connu que j’avais ce code de base pour le Geocaching et j’ai été sollicité pour programmer un site de statistiques limitées à la région. J’ai accepté et commencé à y travailler.

Des circonstances hors de mon contrôle ont conduites à ce que le site ne voit jamais le jour. Mais j’avais alors beaucoup de chiffre, beaucoup de code et je devais en faire quelque chose. La meilleure (ou la seule?) idée qui me vint à l’esprit était de faire quelque chose d’innovant, que personne d’autre n’avait fait. Un site mondial qui regroupe toutes les statistiques pour les géocacheurs avide de chiffres.
Partant du code original pour ma région, je l’ai agrandi peu à peu et assez rapidement l’ai fait fonctionner pour l’Europe du nord.

Début 2012 Groudspeak a fait l’annonce d’un nouveau partenariat. C’était l’un des meilleurs et pire moment pour Project-GC. La publicité était plutôt impressionnante mais je n’étais pas préparé. En fait je ne savais pas que Groundspeak allait écrire quelque chose, surtout pas à ce moment. Le site ne marchait pas bien, était plus souvent en panne que fonctionnant.

Dans mon travail d’administrateur système je suis habité à ce genre de pression, résoudre des problèmes quand ils occurrent et que les gens attendent une solution de vous. Beaucoup d’optimisation et de mise en cache fut implémenté sur une période très courte, et les choses sont revenus à la normale.

Depuis j’ai travaillé à étendre la quantité de données du site dans ce qui peut être considéré comme quelque chose qui couvre le monde entier. Je pense que je suis proche du but. Je dirais en fait que Project-GC peut délivrer des statistiques fiables pour tous les pays maintenant, avec seulement quelques problèmes connus que je suis en train de réparer. Les Etats-Unis maintenant complétés, après ça c’est un peu de code à réécrire pour le reste des pays.

Je fais la plupart du travail moi-même, et quelques personnes m’aident volontiers pour la phase de test. De plus je discute de nouvelles idées avec quelques autres personnes avant de les mettre en place.

Les events à venir


Dans les grandes lignes, comment fonctionne Project-Gc ?

Le site récupère les donnés depuis Groundspeak API (Application Program Interface), de la même manière que le fait l’application officielle pour Smartphones ou d’autres applications. Aucune donnée ne provient de « Pocket Queries » ou autres choses bizarres, c’est directement depuis Groundspeak. Ensuite j’agrège les données sur les serveurs de Project-GC et produit des chiffres, c’est la façon simple de décrire le fonctionnement.

Quelques fonctions sont accessibles sans s’identifier, un peu comme une mise en bouche. Le reste nécessite de s’identifier. Cela est fait grâce a une technologie appelée oAuth, qui rend possible de s’identifier sur Project-GC grâce a son compte Groundspeak, sans jamais envoyer son nom et mot de passe à Project-GC. En gros, même si vous vous identifier avec votre compte Groundspeak, Project-GC ne connait jamais votre mot de passe.

La plateforme est aujourd’hui composée de trois serveurs, mais j’aurais bien besoin d’un nouveau. Je fais fonctionner deux moteurs de bases de données différents, mais ils sont localisés sur le même hardware. Ce n’est pas très recommandable, et il manque aussi de la mémoire pour manipuler toutes les données. Malheureusement pour le moment Project-GC n’est pas prêt d’avoir assez d’argent pour acheter du nouveau matériel. Pour les spécialistes, le serveur de données est un Dell R810 avec 2 quad core xeons (plus HT) et 48Gb RAM, avec un stockage SSD pour l’un des moteurs de base de données.

 

Quels sont les évolutions que vous pensez développer prochainement ?

Oui, c’est une bonne question. Il y a en ce moment 130-140 tâches en attentes. Quelques unes sont petites, d’autres immenses. Je travaille en ce moment sur:

–       Un équivalent de Findstatgen (le point de départ de toute cette histoire). J’aimerais trouver une façon de permettre un upload automatique vers le profile geocaching.com, mais l’API de Groundspeak ne le permet pas encore dans sa version actuelle.

–       Traductions. Je pense rechercher des traducteurs bientôt, si vous êtes intéressés n’hésitez pas à me contacter. Je n’ai pas encore fait un choix sur la technologie à utiliser, j’ai regardé quelques options mais j’ai besoin d’y consacrer plus de temps.

–       Accomplissements. Pour les joueurs de World of Warcraft, on peut imaginer un mélange entre badgegen et WoW.

–       Amis. J’aimerais qu’il soit possible de suivre ses amis et avoir un fil d’actualité. Mais pour cela j’aimerais intégrer le système d’amis de Groundspeak, encore quelque chose qui n’est pas possible avec leur API.

–       Une Stat Bar personnalisable. Les fonctions existent aujourd’hui, mais assez basique. J’aimerais que les utilisateurs puissent être capable de choisir quelles données afficher, et peut-être changer la taille et d’autre choses.

–       Un vérificateur pour les Challenge. J’essaye de faire un vérificateur pour les caches Challenge qui en ont parfois bien besoin. Le problème et que cela prend parfois beaucoup de temps, suivant de quelle cache Challenge il s’agit, entre quelques heures et plusieurs jours.

–       Fonctionnalités avancés. Je travaille en ce moment sur de nouveaux filtres qui feront partis d’une nouvelle fonction. Mais je ne veux pas en dire trop avant que ce soit prêt.

En envisageant l’avenir, j’essaye également de convaincre Groundspeak d’optimiser leur API qui ne marche pas vraiment bien pour le moment. Il y a quelques bugs qui font qu’il est parfois difficile d’afficher les mêmes chiffres. Par exemple, un géocacheur qui log une cache archivée sera comptabilisé sur Geocaching.com mais par sur Project-GC. Ceci est causé par l’API, et nécessite l’aide de Groundspeak pour être corrigé.

http://project-gc.com/Home/Info

Merci Magnus de nous avoir apporté toutes ces précisions. On apprécie beaucoup votre site Project-Gc et on lui souhaite longue vie. On imagine bien que tout cela nécessite des frais. Amis géocacheurs, si vous voulez l’aider vous pouvez faire un don sur son site.

Sur ce site en effet, en vous rendant à l’adresse suivante (cliquez sur l’image), vous sélectionnez le Pays, la région et le département pour arrivez là où vous voulez placer. Pratique pour ne pas avoir à déplacer sa cache.

 

Le geocaching (ou géocaching avec un accent aigu) est une chasse au trésor moderne qui consiste à trouver un contenant dissimulé quelque part dans la nature, c’est-à-dire dans une géocache, à l’aide d’un GPS et des coordonnées de cette cachette que le géocacheur (le maître du jeu) aura pris soin de publier sur le site geocaching.com (ci-après à droite).


Une fois la géocache trouvée, on signe le carnet à l’intérieur, puis on rapporte sa trouvaille sur le même site Web avec, selon son tempérament, plus ou moins de verve. On en profite alors pour élaborer sur les difficultés rencontrées pour dénicher le trésor. Car découvrir une planque astucieusement dissimilée et camouflée n’est pas aussi facile que ça en a l’air. Croyez-moi !

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Des géocaches, il en a partout sur la planète. Près de chez vous ou dans des endroits insolites ou difficiles d’accès. Pour dire vrai, le phénomène dépasse même les frontières de la planète; il y a une cache dans la … station spatiale internationale. Et des géocacheurs qui cherchent ou qui placent des géocaches, il y en a des millions à travers le monde.

Pour se lancer

De nos jours, tous les ordiphone (téléphone intelligent) sont équipés de GPS ou, à tout le moins, d’un GPS de randonnée (les GPS de voiture ne sont pas appropriés au géocaching). Avec un tel bidule, vous serez en mesure de trouver votre première géocache en moins de deux heures.

Pour s’adonner à ce divertissement tonique, il faut d’abord se rendre sur geocaching.com (passez au français au bas de la page) pour s’inscrire gratuitement. Une fois connecté, on peut cliquer sur le menu Jouez dans le haut de la page, ce qui permet de se mettre à la recherche d’une géocache près de chez soi. Pour ce faire, on n’a qu’à entrer son code postal, son adresse, le nom de son patelin, suivi de Québec ou Canada ou sa latitude et longitude actuelle telle que rapportée par son GPS.

Rassurez-vous, aucun espion sanguinaire embusqué depuis la Chine, la Russie ou la Saskatchewan ne vous piquera ces infos. La liste qui apparaît affiche les géocaches qui vous sont limitrophes par ordre décroissant de distance.


Les icônes donnent une indication du type de cachette, car il y en a plusieurs types (j’en parlerai plus tard). La géocache traditionnelle est représentée par un petit contenant en plastique avec un couvercle vert. Mais je vous recommande de cliquer sur Afficher cet emplacement sur une carte, car la méthode d’exploration la plus intéressante est la carte géographique. (Cliquez sur l’image ici à gauche, elle s’agrandira)

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En explorant la carte, cliquez sur l’icône d’une cache traditionnelle (icône vert et blanc) pour afficher des informations de base, puis cliquez sur son nom pour accéder à page descriptive détaillée : coordonnées, difficulté pour la trouver, difficulté du terrain, attributs (hivernale ou non, discrétion requise, accessible en fauteuil roulant, recommandé pour les enfants, etc.), contenu de la cache, description, indice, etc. Vous pourrez aussi consulter les entrées de journal (log) des géochercheurs qui ont percé les secrets de cette planque. Vous y trouverez des indices supplémentaires y compris des photos.


Pour trouver un cache avec un GPS, il y a toujours l’ancienne méthode (que je n’ai pas vraiment connue) consistant à imprimer la fiche de la cache et à entrer manuellement ses coordonnées (latitude et longitude) dans le GPS. (Cliquez sur l’image ici à droite, elle s’agrandira)

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Géocaching avec ordiphone

Mais la façon la plus simple est d’utiliser un ordiphone avec une application dédiée. Il peut s’agir, par exemple, de celle de Groundspeak, LA référence, une boîte, qu’on aime ou pas, dont la réputation est de proposer la meilleure offre mondiale en matière de géocaching. Il suffit d’aller voir sur Opencaching.com pour le constater. Évidemment, l’alternative est abondante; il y en a pour tous les types d’ordiphones populaires (iPhone, Android, Windows Phone, BlackBerry) et les tarifs vont de 0 $ à environ 10 $. Recherchez dans la boutique de votre ordiphone avec le mot géocaching.

(Source de l’image: Geocaching.com

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Sous Android, la meilleure application est le gratuiciel c:geo. Sinon l’application officielle est très bien aussi. Attention, ces logiciels nécessitent un abonnement Premium (1). Aussi, pour en profiter pleinement il est préférable d’avoir un forfait de données. À partir de l’application, il est facile de lancer une recherche des caches à proximité et d’accéder aux outils de guidage (radar, carte, boussole, etc.).

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On peut bien entendu se passer de l’application de géocaching. Pour ce faire, il s’agit d’entrer manuellement les coordonnées de la cache dans une application GPS/boussole/carte. Sous Android, je recommande GPS Status en version gratuite avec pubs ou payante sans pubs.

Si vous n’avez pas de forfait de données, vous pouvez utiliser une application comme c:geo et procéder par importation comme je l’explique dans la partie suivante. Cette méthode limite toutefois l’accès à certains outils de guidage comme Google Maps qui nécessitent un accès à internet.

Géocaching avec GPS de randonnée


La plupart des c récents possèdent des fonctions dédiées au géocaching qu’on nomme aussi chasse au trésor (treasure hunt). Sur ce type d’appareil, la méthode privilégiée pour entrer les coordonnées des géocaches est l’importation des données (le plus souvent par câble USB) qu’on aura au préalable téléchargées de Geocaching.com en format LOC (membres gratuits et Premium) ou GPX (membres Premium seulement). (Source de l’image: GPS randonnée)

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Au lieu d’exports-imports individuels, ce qui est fastidieux, les membres Premium peuvent lancer des requêtes nommées Pocket Queries selon des critères précis et importer les résultats de la requête dans le GPS. Chaque requête contient jusqu’à un maximum de 1 000 caches, mais on peut importer plus d’une requête dans son GPS.

Trouver une cache


Jusqu’à maintenant j’ai parlé surtout de la partie techno du géocaching. Abordons maintenant la partie plein air. Outre quelques exceptions, le géocaching se fait toujours à l’extérieur. Il se pratique en ville, en banlieue à la campagne, en forêt, en montagne, en escalade, à la plage, sur l’eau et sous l’eau (cache dans des îles et caches sous-marines), bref partout près de chez vous et dans le monde à l’exception de quelques rares pays comme la très accueillante Corée du Nord.

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Cette activité de plein air peut donc se pratiquer en complément avec les autres ou être une motivation pour en faire. Ça se fait en toute saison, à pied, en véhicules à moteur, en bicyclette, en skis, en raquettes, en patins à roues alignées, à la nage, bref de différentes manières.


Guidé par le GPS vous vous rendez à proximité de la cache. Pour la trouver, ce n’est pas toujours simple, il faut savoir qu’elle est la plupart du temps dissimulée et camo (camouflée à l’aide de peinture ou de ruban adhésif coloré) pour être à l’abri du regard des moldus. Ainsi, elle peut se trouver bêtement au pied d’un arbre, dans une souche, sous une table de pique-nique retenue par du velcro, le long d’une rambarde et retenue par un aimant, sous des pierres, dissimulée dans un élément architectural, pendue dans un arbre, etc.

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Certains géoacheurs aiment rivaliser d’originalité et bricoler des caches étonnantes. Dans le genre, il y a des classiques comme le faux écrou boulon (évidé et magnétique, voir la photo) et la fausse roche qu’on achète du commerce, la fausse prise électrique d’extérieur, etc. Sa taille aussi ajoute à la difficulté. Du plus petit au plus gros, on a des caches en format nano, micro, petit, régulier, et grand. Les plus communes sont les petites, les micros et les régulières.

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Pour trouver la géocache, vous aurez aussi à faire face aux signaux GPS récalcitrants (couvert nuageux, canopée, édifices en hauteur, mauvais jour, etc.) aux intempéries, aux bestioles en tous genres, à la foule et au ridicule. Car oui, vous aurez souvent l’air ridicule à tourner en rond, regardant en haut en bas et à vous accroupir pour regarder sous les bancs. On vous regardera avec suspicion ou on vous posera des questions.

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Parfois ça vous prendra plus d’une visite pour trouver une cache. Mais vous la trouverez. Vous la trouverez, sauf si elle a disparu comme une des miennes l’été dernier qui est passée à l’émondage en même temps que les branches du sapin où elle logeait.

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Types de géocaches

Selon sa taille, vous trouverez dans la géocache au moins un carnet pour apposer votre signature avec la date. Parfois on y trouve un crayon et, si sa taille le permet, des babioles à échanger (je laisse ça en enfants la plupart du temps).

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Certains objets ne sont pas que de simples babioles, ce sont plutôt des objets voyageurs, des Geocoin (pièce métallique) ou des Travel Bug (babiole accompagnée d’une plaque). Sur l’un ou l’autre, vous trouverez un numéro poinçonné. Entrez ce numéro sur Geocaching.com pour mentionner que vous l’avez vu, ou mieux encore, que vous l’avez récupéré et pour savoir si vous pouvez le collectionner ou s’il a un but particulier, ce qui n’est pas obligatoire. Il sera ensuite de votre devoir de le déposer dans une autre cache en l’ayant fait possiblement voyager localement ou internationalement. Tripant !

Ça, c’était pour les géocaches traditionnelles où vous n’avez besoin que de ses coordonnées pour la trouver. Mais il y en a bien d’autres:

  • les caches mystères pour lesquelles vous devez résoudre une énigme parfois simple, parfois tordue voire incompréhensible;
  • les multicaches ou une géocache vous mène à une autre, puis à une autre, jusqu’à une cachette finale avec le carnet;
  • les caches virtuelles (souvent un lieu exceptionnel) où il suffit la plupart du temps de s’y rendre pour la découvrir (souvent il faut envoyer une preuve de présence à son proprio sur le lieu même (p. ex.une photo) avant de pouvoir la déclarer comme découverte;
  • les Earthcahes, semblables aux caches virtuelles, mais ayant pour but de présenter un phénomène géologique au géochercheur
  • Et bien d’autres.

Je ne parle pas des évènements (réunion, concours, etc.) ou des défis (challenges). Bref je n’ai effleuré que le sujet. Tout géocacheur inscrit peut placer des caches à la condition qu’il respecte quelques règles simples.

Le géocaching pour les geeks

Les plus geeks de géocacheurs voudront s’équiper de GPS muni de la fonction chirp permettant de détecter les signaux de bornes émettrices, signaux qui seront décodés par le GPS et qui éventuellement mènent à une géocache.


Sinon il existe une multitude de logiciels Windows, OS X et Linux pour gérer et triturer les bases de données de requêtes dites Pocket Queries avant de les exporter dans le GPS, ou pour gérer les statistiques. Un incontournable pour tout géocacheur sérieux est GSAK (Geocaching Swiss Army Knife, 30 $). (Cliquez sur l’image ici à droite, elle s’agrandira)

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Votre première cache


Avec mes 280 et quelques caches trouvées et mes 10 caches placées en un près de 2 ans et demi, je ne suis qu’un géocacheur ordinaire (consultez mes statistiques sur mon site personnel sylvainm.com qui est aussi mon nom de membre sur geocaching.com.

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Pour certains, le géocaching est au centre de leurs loisirs, sinon de leur vie! Leur tableau de chasse compte des milliers voire des dizaines de milliers de caches trouvées et plusieurs centaines de caches placées. Lorsqu’une nouvelle cache est publiée et qu’ils reçoivent un courriel sur leur ordiphone, ils n’hésitent pas à quitter le doux confort de leur lit à 22 h 30 en janvier et faire 15 kilomètres en voiture pour ajouter une mention PAT (Premier À Trouver) à leur tableau d’honneur!


De mon côté, ce que j’aime le plus du géocaching, c’est que c’est un fichu de bon moyen pour découvrir un tas d’endroits où je ne serais jamais allé sans autres raisons, de redécouvrir des lieux que je pensais connaître et de prendre l’air. Lorsque je le peux, j’adore me planifier une grande partie d’un samedi ou d’un dimanche et faire une longue randonnée de géocaching en solo à pied ou à vélo.

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Si ce billet vous a donné le goût de faire du géocaching, je vous invite à partager la découverte de votre première cache dans les commentaires.

Bonne chasse !

Les chiffres !

Une question : et si geocaching.com mettait à 0 les nombre de cache trouvées et placées chaque 1er janvier ! On pourrait ainsi comparer entre géocacheurs actifs . Qu’en pensez-vous ?

On met un post sur le forum, venez y donner votre avis.  ici

Un reportage sur TF1 le 13/10/2012

Luciano fait du geocaching

Une vidéo de Nicolas Maziere

Luciano, on dit géocaching et pas géocatching

Pour le mega c’est maintenant

Vous y allez ?

Le visuel des Geocoins du Mega

Voici donc la quatrième édition de l’event Roussillonais ! Philovélo qui en est l’initiateur habituellement a laissé les Viking l’organiser cette fois-ci !!!