Le principe est simple : à l’aide d’un GPS (ou d’un iPhone), il faut trouver des caches (une boite contenant un calpin, un crayon et quelques « trésors ») en se fiant aux coordonnées indiquées sur le site web officiel de Geocaching.

Le géocaching est vraiment l’activité idéale à réaliser en famille par une belle journée d’hiver quand la neige brille par son absence. À ma grande surprise, les caches sont très nombreuses à Kingston et nous en avons même plusieurs dans notre propre quartier!

Alors samedi après-midi, animés de l’enthousiasme des débutants, nous sommes partis explorer le parc à deux pas de chez nous à la recherche de notre premier trésor. Malheureusement, nous avons fait chou blanc… comme les 10 dernières personnes qui avaient tenté de le trouver avant nous! D’où l’importance de lire les commentaires concernant une cache AVANT de partir.

Mais, avant de réaliser notre erreur, nous avons cherché, cherché et cherché… Sans savoir vraiment à quoi ressemblait ce que nous cherchions, car nous en étions à notre premier essai. Frustration et déception étaient au rendez-vous! Après 20 minutes, Audrey et moi étions prêtes à abandonner, mais mon Guerrier et Sofia ne voulaient pas lâcher le morceau! Finalement, après 10 minutes ils ont dû lâcher prise et accepter la défaite…

Afin de ne pas nous avouer vaincus aussi facilement et pour conclure l’expérience sur une note positive, nous sommes partis à la recherche d’une deuxième cache. Pour enfant celle-là… et eurêka! Nous l’avons trouvée! Je ne pourrais dire lequel de nous quatre était le plus excité par la découverte ;)

Nous avons vraiment eu le coup de foudre pour le géocaching. Il permet de prendre l’air, de passer du temps en famille, mais surtout il nous fait découvrir des endroits que nous n’aurions peut-être jamais trouvés. Comme les sentiers pédestres qui se cachent derrière notre bibliothèque municipale, et qui mènent au bord de la rivière. Banc de parc inclus!

Nous avons tellement aimé notre après-midi, que dimanche nous sommes repartis à l’aventure. Mais cette fois-ci, armés de toute notre expérience. Par exemple, TOUJOURS être accompagné de mon Guerrier! Mon sens de l’orientation est complètement déficient… même avec une carte! Et j’arrive à me perdre avec un GPS…

Par contre, je me débrouille bien dans l’art de trouver les caches, car j’aime observer les détails et remarquer ce qui ne semble pas « naturel » dans l’environnement (3 morceaux d’écorces d’arbre qui forment une pyramide). Et aussi grâce à la fonction « Indices » du site web de géocaching (« regarder à l’intérieur du tronc du plus gros arbre »).

Et, finalement, faire provision de « gugusses » afin de prendre un trésor de la cache et pouvoir en laisser un en échange. Détour par le Dolloroma et, au programme cette semaine, fouille intensive dans nos traineries internationales (épinglettes, coins, etc.).

Sofia, naturellement, est complètement folle du géocaching et attend avec impatience de pouvoir y retourner. De tout ce que nous avons fait pendant les vacances de Noël, c’est ce qu’elle a le plus hâte de partager avec ses amis à l’école!

Mon Amour aussi a eu le coup de foudre. Il cherche maintenant LA place idéale pour installer notre propre cache et suivre son évolution.

Moi j’ai hâte de découvrir mon premier « travel bug » (un objet que les gens déplacent d’une cache à l’autre jusqu’à ce qu’il remplisse la mission choisie par son propriétaire) et j’ai encore plus hâte de placer le mien dans une cache et suivre son évolution au fil des « logs » de ceux qui le trouveront!

Audrey, de son côté, ce sont les trésors qui l’intéressent… roses de préférence ;)

Pour toutes ces raisons, j’espère que nous pratiquerons encore longtemps le géocaching avec nos filles. Surtout parce que nous pourrons nous y adonner au fil de nos mutations, de nos voyages et de nos road trips. Une façon facile, agréable et économique de découvrir notre environnement, de transformer un simple déplacement en chasse au trésor ou de bonifier un voyage à l’étranger.

Même notre prochaine visite au Target de Watertown risque d’être intéressante pour tout le monde ;)

Je pars à la recherche d’une cache

1. Je prépare mon sac avec : piles de rechange, gants, tige télescopique, crayons, log book d’urgence, téléphone et objets à échanger si je le souhaite.
Je mets une tenue appropriée et préviens de mon départ.
Je regarde les caractéristiques des caches : difficultés, taille des boites et attributs.

2. J’arrive vers la cache et m’efforce d’être discret pour ne pas la dévoiler aux autres. Je n’y vais pas tête baissée sur mon GPS mais prends le temps d’observer où elle pourrait être et comment y accéder sans rien dégrader. Je la prends délicatement et mémorise bien son emplacement.

3. J’inscris la date et mon pseudo sur le log book (plus s’il est important). J’échange un objet de même valeur ou ne prends rien. Si je prends un objet voyageur (il y a un numéro dessus) je m’engage à le loguer sur geocaching.com et à le déposer rapidement.

4. Après avoir bien refermé la boite,  je la dépose au même endroit, la dissimule et vérifie en partant qu’elle n’est pas visible. Sur le site www.geocaching.com je logue ma visite sur la page de la cache en donnant mes impressions et en remerciant.

Je place une cache

1. Je prépare ma boite : hermétique,  solide qui ne se dégrade pas rapidement comme les boites de glace pour éviter les maintenances. J’y place un log book, un crayon, une notice sur le jeu (disponible sur différents sites et forum) ainsi que des objets d’échange pour les enfants. Une boite travaillée qui sort de l’ordinaire sera un must.

2. Je réfléchis à l’emplacement  (plus de 161 mètres d’une autre cache) car de nombreux géocacheurs vont la chercher. Il ne faut pas que leur passage trace un sentier jusqu’à ma cache. Je choisis un support qui ne risque pas d’être dégradé. En ville j’évite les coins un peu trop isolés car ils deviennent souvent dépotoirs ou lieux d’aisance.

3. Je prends les coordonnées en recommençant plusieurs fois. Je juge de la difficulté de la cache et du terrain pour un joueur moyen. Je réfléchis à un hint explicite et je prends une photo spoiler éventuellement.

4. Je crée la page de ma cache sur le site. Moment de pure création. Là encore il y a des aides sur les sites et forums. Il ne faut pas hésiter à prendre conseils pour la rendre attirante. Je n’oublie pas d’indiquer les attributs qui aideront à sa découverte.

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