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sur le bulletin d’Issy-les-Moulineaux

14 • Point d’Appui Issy, c’est vous Octobre 2010 • 440

Géocaching : une nouvelle chasse au trésor guidée par GPS !

Entre chasse au trésor high-tech, rallye et course d’orientation, le géocaching est déjà pratiqué par 13 000 personnes en France. Ville audacieuse et innovante, nul doute qu’Issy accueille des géocacheurs ! L’Isséen Christian Harberts fait partie d’eux. Il pratique déjà ce loisir en famille depuis cet été. Sur les 8 caches d’Issy-les-Moulineaux, il en a pour le moment trouvé une !

DÉCOUVERTE 65, rue du général Leclerc 92130 Issy-les-Moulineaux –

M° Mairie d’Issy Réservation :

01 46 42 25 33

Point d’Appui : « Tout d’abord, qui êtes-vous ?

Christian Harberts : Suisse et Américain,j’ai élu domicile à Issy en 1993.Webmaster par profession, photographe, amateur de courses à pied et de cyclisme, je suis fasciné par les expériences qui mêlent la « vraie » vie et l’autre, virtuelle ou numérique.

Pd’A : Le géocaching par exemple ?

C. H. : Absolument ! Le principe est simple : il faut suivre son GPS pour trouver un petit objet dissimulé dans la nature. C’est la cache. Dans certains cas, les coordonnées Longitude/Latitude de la cache se présentent sous forme d’énigmes qu’il faut résoudre en cours de route. Découverte faite, il faut signer un registre et dissimuler à nouveau la cache pour le géocacheur suivant…

Pd’A : Où trouve-t-on les informations géographiques des caches ?

C. H. : Le site de la fédération mondiale – www.geocaching.com – ou celui de la section française – www.geocaching-france.com – hébergent les renseignements sur les caches. Il suffit de chercher par code postal ! Les géocacheurs peuvent signaler leurs découvertes aux autres passionnés et s’entraider.

Pd’A : Depuis quand « géocachezvous »?

C. H. : J’ai connu le phénomène il y a quelques années déjà, mais je pratique réellement depuis cet été. Je cherchais une activité d’extérieur qui puisse impliquer toute la famille. Le côté navigation, exploration et énigmes me plaît beaucoup ! Le géocaching profite de l’engouement pour les GPS portatifs. N’importe lequel fait en effet  l’affaire : du GPS pour la voiture en passant par les GPS de trekking plus évolués, jusqu’aux montres GPS utilisées pour la course à pied et la randonnée… Il est même possible d’utiliser Google Maps, Mappy, Viadeo. Et bien sûr, il existe des applications pour les deux grandes familles de smartphones, comme « Géocaching » pour iPhone et Android. Ensuite, c’est parfois utile d’avoir une boussole, en cas de mauvaise réception (en forêt par exemple), et toujours un stylo pour signer les registres, quand la cache est toute petite !

Pd’A : La « chasse » se faisant avec le GPS, pourquoi l’objet est-il difficile à trouver ?

C. H. : Les caches sont toujours dissimulées pour éviter leur découverte par les « moldus », ceux qui ne font pas de géocaching mais qui pourraient endommager les caches. J’ajoute que les GPS jouissent d’une précision de 5 à 10 mètres en moyenne. La cache se fait donc toujours désirer ! Certaines caches sont maquillées pour se fondre encore plus dans leur environnement. Je pense aux boulons rouillés, creux et aimantés pour se faireoublier sur une vieille poutre en acier…

Pd’A : Combien y a-t-il de caches à Issy ?

C. H. : À mi-septembre 2010, il existe huit géocaches à Issy. J’en ai trouvé une pour l’instant, et une dizaine d’autres en Suisse et en Allemagne. N’importe qui peut disposer une cache, s’il accepte d’en prendre la responsabilité (maintenance) et à condition de respecter la charte de bonne conduite érigée par www.geocaching.com. Il faut enregistrer la cache avec l’organisme, par le biais d’une fiche très détaillée. J’ai plein d’idées pour des caches à Issy…

Pd’A : Pourquoi Issy est-elle selon vous propice à ce loisir ?

C. H. : Issy bénéficie d’atouts majeurs pour le géocaching. D’abord, une histoire riche qui se prête facilement à des géocaches thématiques. Ensuite, plusieurs parcs permettent de dissimuler facilement des caches. Et troisième atout : la Ville est innovante et ose explorer des nouvelles tendances technologiques ;-). Je n’ai pas encore rencontré des géocacheurs isséens, mais statistiquement, avec plus de 13 000 géocacheurs français au mois de septembre, il doit bien y en avoir à Issy ! Ceux qui s’intéressent au géocaching peuvent me contacter. »

Mél : geocaching-issy@harberts.com Page Facebook dédiée au géocaching à Issy : bit.ly/CatchIssy

Pd’A : À quoi ressemble concrètement une cache ? Que peut-on cacher ?

C. H. : Le plus souvent, c’est un petit tube hermétique ou une boîte de pellicule photo et même des Tupperwares pour les plus gros. On y cache, au minimum, le registre pour recevoir les signatures de ceux qui trouvent la cache. Ensuite, pour les grandes caches, on y trouve des petits objets, certains qui « voyagent » entre caches et qui peuvent être suivis sur www.geocaching.com. Ce sont des « travel bugs ».

Pd’A : Lorsque la cache est en place,le créateur a-t-il des obligations ?

C. H. : Le créateur d’une cache en estresponsable. Il aura au préalable reçu de la Ville la permission de disposer la cache sur un terrain public, et adhère à la charte des caches. Ensuite, il doit effectuer de la maintenance (remplacer le registre quand il est rempli, par exemple) et indiquer tout problème dans la base centrale sur www.geocaching.com.

Pd’A : Une fois la cache trouvée, que fait-on ?

C. H. : D’abord, il faut extraire le registre, et le signer. Ensuite, il faut à nouveau dissimuler la cache pour le géocacheur suivant. Enfin, il faut indiquer ce « find » sur www.geocaching.com, ce qui permet au responsable de la cache de suivre l’actualité de la cache dont il a la responsabilité.

© Christian Harberts

http://www.issy.com/UserFiles/100924POAP440_p14%20%281%29.pdf