Cela peut arriver avec vigie pirate comme au Quebec :

Du « géocaching » au colis suspect à Saint-Antonin

 

 

 


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Un policier de la SQ et des pompiers bien intrigué par cette géocache fort mal placée.
Photo: Martin Desrosiers

Saint-Antonin – Une géocache a fait craindre le pire dimanche vers 11 h 15 à Saint-Antonin. C’est que ce « trésor » des temps modernes, déposé au pied de l’enseigne du restaurant Tim Hortons, Petro Canada et Motel Express, situé au 80 rue Principale, a été pris pour un colis suspect… avec tout ce qui s’y rattache.

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Les pompiers de la brigade de Saint-Antonin, affiliée la régie Kamloup et des policiers de la Sûreté du Québec se sont donc rendus sur place. Après avoir instauré un périmètre de sécurité et fermé la bretelle d’accès à l’autoroute 85, ils se sont concentrés sur le fameux objet, à peine plus grand qu’un pot d’aspirine.

Après avoir craint le colis piégé, les policiers qui ont communiqué avec les artificiers de la SQ de Québec ont finalement procédé à l’ouverture du colis. Ce dernier s’est avéré être une géocache déposée là vers 11 h par un individu.

Un client du Tim Hortons a raconté avoir aperçu un individu descendre de son véhicule et placer la petite cache. Se rendant compte qu’il était observé, il a repositionné le colis avant de rapidement quitter les lieux.

Le géocacheur qui fort mal choisit son emplacement, a plus eu l’air d’un trafiquant de drogue aux yeux des témoins qui l’ont aperçu dissimuler sa cache.
Photo : Martin Desrosiers

« Je ne connaissais pas ça le « géocaching », lance le lieutenant de la SQ, Michel Thomassin. Il faut être de son temps, mais aussi il faut faire attention à l’endroit où on place ces choses que ça n’ait pas l’air suspect », ajoute-t-il.

GÉOCACHING
Le « géocaching » est en quelque sorte une version moderne de la chasse au trésor. À l’aide de GPS, le « géocacheur » dissimule et/ou recherche un contenant appelé dans le jargon du « géocaching » de cache ou de géocache. On en retrouve partout sur la planète, y compris dans les sentiers du Parc des chutes de Rivière-du-Loup.

Il existe plusieurs formats de cache. De la petite boîte pour film argentique 35mm, au seau d’eau de 5 gallons elles ont toutes un point en commun, résister aux intempéries. On y retrouve à l’intérieur un carnet de visite, sans ce carnet, la cache n’est généralement pas considérée comme officielle.

Tout un branle-bas de combat pour une simple géocache.
Photo : Martin Desrosiers

Certaines caches sont remplies d’objets à échanger. Il existe aussi une variante, appelée « multicache » où le géocacheur doit trouver la première cache dans laquelle se trouvent les coordonnées de la seconde. On recommande généralement de n’utiliser que des terrains publics et de ne pas enterrer sa cache.

Le défi du géocacheur est de dissimuler sa cache pour qu’elle soit inaccessible aux simples randonneurs, mais que pourra trouver un autre géocacheur. Idéalement, le faire à l’abri des regards peut aussi éviter de faire en sorte que la géocache ne se retrouve dans le collimateur de la Sûreté du Québec.

Pour de plus amples informations sur le « géocaching », vous pouvez consulter le site Internet de l’Association Géocaching Québec au www.geocaching-qc.com. Pour connaître l’emplacement des géocaches, dont celles situées dans la région, vous devrez vous inscrire gratuitement sur la page Web www.geocaching.com.