Un an plus tard, le concept arrive en France et trouve rapidement des adeptes. Aujourd’hui, plus de 5 millions de « géocacheurs » s’amusent à trouver les deux millions de « caches » dans le monde (même en Afghanistan !). Un jeu d’enfant (enfin, presque) pratiqué par des adultes (quoique…).

Comment trouver ?

Ainsi a été renouvelé le plaisir de la chasse au trésor, mais avec des moyens modernes. Les pros utiliseront un GPS pour tenter de découvrir les caches. Les autres utiliseront juste leur téléphone portable.

Autre élément indispensable : l’application idoine, qui change en fonction du système d’exploitation du smartphone. C’est sur cette application (téléchargeable gratuitement) que l’on apprend que l’Aube renferme 600 caches (90 000 en France) dont cinquante sont gérées par l’office de tourisme (OT) de Troyes, principalement dans le centre historique.

Ce hobby – qui devient très vite addictif – est développé depuis 2010 par le directeur de l’OT, Nicolas Villiers, et ses équipes. «  C’est un complément de découverte de la ville, pas un substitut de visite », explique Brice, qui gère ce dossier à l’office.


Qu’est-ce qu’une cache ?

L’application lancée, on cherche la cache qui se trouve le plus près de soi. Apparaissent alors ses coordonnées GPS et le chemin à suivre pour se rendre à l’endroit où elle se trouve : derrière un pilier, une gouttière, cachée derrière un objet ou dans la souche d’un arbre. Un indice peut aider à trouver.

Mais à quoi ressemble une cache ? Il s’agit d’une boîte en plastique pour les plus grandes, d’un tube aspirine (auquel peut être fixé un aimant) pour les « micro » ou d’une petite capsule pour les « nano ».

À l’intérieur – sauf pour les nano – se trouve un « logbook » où l’on peut inscrire un message (pour le joueur suivant) ou simplement la date de son passage.

 Le but du jeu ? Trouver le plus de caches possible et, surtout, les remettre en place pour les suivants. Rien à gagner, tout à trouver, augmenter son capital caches et en découvrir de nouvelles.

«  Souvent, avec mes filles, le dimanche quand il pleut, on part à la recherche des caches. Ça fait passer un bon moment dehors », reconnaît un habitué.

 

Une journée spéciale

 D’après Brice, Troyes est déjà saturé de caches. Pourtant, un grand événement sera organisé dans quelques semaines. Le 14 juin, cent nouvelles caches seront dévoilées entre Troyes et la Côte des Bar. Plusieurs centaines de « géocacheurs » sont attendus pour cette deuxième édition. Les coordonnées resteront confidentielles jusqu’à l’heure du départ.

 Un loisir de niche qui fonctionne très bien… mais qu’il a fallu trouver.

L’Est éclair  22/05/2014