Une journée de travail à attendre en redoutant les PAT des retraités ou vacanciers. Pas grave, la météo annonce des orages donc on peut attendre !

Vers midi le temps se dégage et la météo devient plus clémente. Pas d’autre solution : une après-midi posée en RTT pour tenter les PAT attiré que l’on est par cette réputation de Papounet  83.

On est à pied d’œuvre aux alentours de 12 heures 40. On arrive sur les lieux et une voiture immatriculé 06 est là. S’agit-il d’un géocacheurs ? Ne voulant pas prendre le risque on commence la série à l’envers. Il fait beau et l’acces à la cache n° 9 se fait sans effort. Un pincement en ouvrant la boite. Sera-t-on PAT ? YES c’est bon. Il faut dire qu’on avait fait le chemin en « marche forcée » car on est des géocacheurs débiles qui aiment faire des PAT. On continue vers la cache 8 content de notre choix car on a le soleil devant nous et on est toujours plus beau bronzé .

La cache 8 se dévoile facilement. On y laisse un TB. Personne ne l’avait découverte avant, on ralenti notre balade car on souhaite profiter à plein de cette belle campagne. L’arrivé sur la cache 7 se fait donc tranquilement. On cherche un peu car il n’y a ni hint ni spoiler. Connaissant Papounet 83 et se façon de poser, notre recherche de durera pas. Encore une bonne idée, Papounet ! on aime.

Direction la cache 6.

On commence la descente, la vue est magnifique et , juste après la pluie, les odeurs sont agréable. Les oiseaux se croient à un concours de chant pour notre plus grand bonheur. On ne regrette pas notre option de prendre le parcours à l’envers car on profite ainsi d’une vue magnifique plus facile à voir qu’a la montée.

On arrive à la cache 5. Encore une fois l’emplacement est judicieusement trouvé car il nous propose un vue magnifique sur le massif de la sainte baume.

La cache, dans son petit écrin, est rapidement trouvée. Après quelques photos on se dirige vers la cache 4. On croise un promeneur avec ses chiens. Seule personne vue sur tout le parcours.

On a cherché un peu celle-la. Facile mais comme il y a de nombreuses possibilités on cherche partout. On finit par trouver. Elle ne sont jamais très dure à trouver les caches de Papounet 83.

La descente vers la cache 3 se fait en entendant les oiseaux. Aucun autre bruits ne viendra les déranger. On aurait presque envie de s’arrêter là, de s’étendre dans l’herbe pour la respirer tant elle semble fraiche et accueillante. On dérive un peu d’ailleurs pour aller voir le poisson rouge

On lance quand même un dernier coup d’oeil car l’endroit est très beau avant de descendre vers la cache 2.

On descend vers la cache deux, un peu fatigués quand même. Le ciel commence à devenir nuageux. Arrivant près de la cache une surprise de taille : impossible de traverser la rivière. Les orages des jours précédents en ont augmenté le débit. Il y a bien un sentier qui part en descendant la rive droite (dans ce sens) mais pas de pont à l’horizon. On emprunte donc ce sentier qui longe la rivière sous les arbres. On le préfère au chemin.

On continue la descente dans l’espoir de trouver un pont plus bas. Que néni, aucun passage et lorsque l’on arrive au gué suivant voila le résultat :

Tant pis, un PAT de moins mais on ne se sent pas de traverser. On continue vers la cache 1 que l’on trouve un peu plus bas dans les gorges.

L’orage gronde, la pluie ne va pas tarder, on se dépêche de descendre pour rejoindre le parking. Mais c’est là que commence la pire sortie de géocaching que l’on a connu. Impossible de traverser la rivière plus bas. Comme on ne veut pas prendre le risque on décide de remonter la colline pour arriver à la route. Un dénivelé de 140 mètres dans les broussailles, pas de sentiers, on se prend pour des sangliers et on arrive limite épuisés en haut de la sambuc. Il faut vous dire que l’on avait pas d’imperméable, pas de pull ni de parapluie et qu’il pleuvait des trombes. Que faire si ce n’est descendre la route, étroite, sans trottoir, qui sert de course de cote à l’occasion et où chaque conducteur se prend pour un as de la route. Une certaine angoisse donc à la descente. C’est là que l’on remercie l’âme charitable qui s’arrête pour nous prendre malgré le fait que l’on soit trempé des pieds à la tête et que les suivants klaxonnent avec rage.

C’est à 17 heurs 25 que l’on pourra s’assoir dans notre voiture avec le chauffage à fond fatigués, trempés mais finalement heureux de « l’aventure ».

Cela restera un souvenir qui n’entachera pas la belle série de Papounet 83. Des paysages variés, du calme et les senteurs de la Provence. Un bonheur pour les citadins que nous sommes. On vous conseille seulement de ne pas la faire après de grosse pluies.

EQUIPE RABATAU