La cache aux trésors, c’est un principe tout simple : « C’est une chasse aux trésors à base de géocaching », notent Matthieu Arold et Alain Caveye, de l’ADTNT. Mais c’est quoi, le géocaching ? Une randonnée nouvelle génération, high-tech, avec plus de piment. Car quand on fait du géocaching, « on sait d’où on part mais on ne sait pas où on arrive… » Pour cela, il suffit de suivre les indications d’un GPS, et de trouver les réponses à des énigmes. Au final, le géocacheur arrive à la muche, la cache. En fait généralement une boîte où se trouvent des trésors. Bon par trésors, ne pensez pas retrouver lingots ou diamants, mais plutôt des stylos, bibelots ou autres. Le géocacheur peut s’emparer de l’un de ces trésors et le remplacer par un autre qu’il a apporté.

Un loisir qui a le vent en poupe, de telle sorte qu’une vraie communauté de géocacheurs s’est développée. Mais pourquoi un tel engouement ? « On découvre autrement. On peut découvrir une ville en faisant du géocaching, pas besoin d’un guide. Il y a un véritable intérêt touristique, culturel.

» Le concept est arrivé dans le Ternois grâce à l’ADTNT. Il a ensuite séduit les cinq com de com du Pays du Ternois, qui financent cette activité touristique en proposant, durant la période estivale, une location de GPS pour parcourir les 35 circuits. Et pour lancer cette période estivale, l’ADTNT propose donc sa cache aux trésors. Une cache « XXL » puisque pour l’occasion, ce sont 100 boîtes qui vont être disposées ! « Ça ne veut pas dire qu’il y a 100 circuits, il peut y avoir plusieurs boîtes par circuit », détaille Matthieu Arold.

Pour « imaginer » ces circuits, les membres de l’ADTNT ont fait appel aux géocacheurs initiés du Pas-de-Calais. « On est une quinzaine.

Chacun a eu en charge un secteur bien précis ». Après avoir imaginé les parcours, les géocacheurs ont tout mis noir sur blanc sur un road-book. Pour les aider, le Pays du Ternois a fourni des informations sur tel ou tel monument, telle ou telle chapelle, histoire d’écrire les énigmes. « C’est un travail monstrueux, il faut aller sur le terrain, repérer. Cela fait plusieurs mois qu’on y travaille ». Pour la cache aux trésors, les géocacheurs, néophytes ou confirmés n’auront que l’embarras du choix, au niveau des parcours.

Deux caches obligatoires

Reste que sur la journée, « il y a deux caches obligatoires à trouver, deux au nord du territoire ou deux au sud ».

Caches où les concurrents retrouveront des indices qui permettront de franchir la première étape. « On y trouvera les coordonnées pour participer à la cache nocturne ». Là, changement d’ambiance… Car si durant la journée, on va à son rythme, la nuit, c’est la course contre la montre. C’est le premier géocacheur qui trouve la cache ultime qui remporte le trésor, à savoir un week-end touristique. « Mais il y aura d’autres cadeaux. Dans les 100 caches, il y a des entrées au cinéma, dans des endroits touristiques du secteur, etc. » Pour cette cache au trésor, il faut bien entendu être muni d’un GPS. Pour les néophytes, « on peut prêter gratuitement des GPS. Nos géocacheurs vont alors commencer par vous initier à leur utilisation ». Et pas de crainte pour ceux qui sont plutôt rétifs aux nouvelles technologies. « Ce n’est pas plus compliqué à utiliser qu’une calculatrice. » Côté pratique, à noter que l’inscription est gratuite. Question de principe. « Le géocaching, c’est gratuit, et ça doit rester gratuit ». Et ça, la communauté de géocacheurs y tient ! Une communauté que l’on pourra apprendre à mieux connaître avant l’épreuve finale. Car un repas est prévu, vers 19 h 30, au Kes West. Alors, prêt à vous lancer ? •

mardi 15.05.2012, 05:03 – La Voix du Nord

PAR ALEXIS DEGROOTE

saintpol@lavoixdunord.fr